Olympique Lyonnais

Crosas et Delgado sont Lyonnais

A 17H 15 ce vendredi, Marc Crosas et Cesar Delgado ont été présentés aux différents medias. Ils porteront respectivement les numéros 21 et 19…

Conférence : Delgado & Crosas

Jean-Michel Aulas

Le président Jean-Michel Aulas accompagné de Bernard Lacombe et de Rémi Garde a donc présenté les 2 recrues du Mercato lyonnais à ce jour. « C’est avec beaucoup de plaisir que nous ouvrons l’année avec des arrivées de joueurs. Après les départs de Belhaj et de Fabio Santos, nous accueillons 2 jeunes joueurs à fort potentiel que Rémi et Bernard souhaitaient ardemment tout comme Alain Perrin. César Delgado a signé un contrat de 3 et ½ pour un transfert de 7, 25 M d’euros. Marc Crosas, un espoir du FC Barcelone vient à l’OL sous forme de prêt pour 6 mois. Nous voulons donner la possibilité à ces 2 joueurs de remporter des titres avec l’OL. César, on veut lui donner aussi les moyens de retrouver son équipe nationale. Quant à Marc, nous voulons lui offrir du temps de jeu, lui donner sa chance. A ce jour, l’effectif est de 26 joueurs professionnels dont 25 sont des internationaux (seul Fred Roux ne l’est pas) ».

Bernard Lacombe

« Nous suivions César depuis pas mal de temps. Rémi est allé le voir jouer. Il a été impressionné par ses prestations. Hugo Bargas m’en avait dit beaucoup de bien. Il joue dans le registre d’un Pires ou encore d’un Gava. C’est un passeur, un dribbleur avec énormément d’explosivité. Marc, lui, est un jeune joueur que j’ai suivi dans les catégories de jeunes. Il ressemble à Guardiola. A Barcelone, c’était difficile pour lui de prétendre à du temps de jeu avec la concurrence énorme en milieu de terrain ».

Rémi Garde

« César, je l’ai vu jouer 2 fois au Mexique et j’ai regardé beaucoup de cassettes grâce à Juan Simon. C’est un très bon technicien qui a la capacité à délivrer des passes décisives sur les côtés ou dans l’axe. Et en plus il marque beaucoup de buts ».

César Delgado

César pourquoi avoir choisi l’OL ?
« Pour la grandeur du club, son histoire et la qualité de ses joueurs. C’est une équipe qui a remporté de nombreux trophées. C’est un défi personnelle que je souhaitais relever ».

Quand pensez-vous être prêt ?
«Je suis à la disposition du staff. Je pense avoir besoin de quelques jours pour reprendre le rythme et être prêt physiquement ».

Aviez-vous la volonté de venir tout de suite en Europe ?
« Il me restait 6 mois de contrat. Le départ n’était pas envisager systématiquement sauf si une offre arrivait. Cette offre est arrivée. Voilà ».

Pourquoi votre surnom de Chelito ?
« Parce que Marcelo Delgado a joué dans les même club au Mexique. Il était surnommé Chelo. Ensuite parce que je suis plus petit que lui. Il y a donc beaucoup de similitude ».

Né le 18 août 1981 ; international argentin (20 sélections et 2 buts). Champion Olympique en 2004 ; finaliste de la Copa America en 2004 ; finaliste de la Coupe des Confédérations en 2005. 65 matchs et 17 buts avec Rosario Central (2001 à 2003) ; 129 matchs et 54 buts avec Cruz Azul (Mexique) de 2003 à 2007.

Marc Crosas

Est-ce vrai qu’Eric Abidal vous a conseillé de venir à l’OL ?
« J’ai pas mal parlé avec Eric. Cela a forcément joué dans ma décision, mais je connaissais l’OL. Il m’a donné quelques conseils et conforté dans mon choix. Je viens ici pour tout donner. C'est un prêt. après on ne sait pas ce qui peut se passer. Je ne parle pas encore français, mais j’espère que cela ira mieux dans quelques semaines. Mon père parle cette langue et je connais quelques mots parce dans le vestiaire à Barcelone, j’entendais Thuram, Abidal, Touré… parler la langue ».

Ne pas disputer la Champions League ?
« Pour moi de venir à l'OL dans ces conditions, c’est une forme de confiance de l’OL à mon égard. En jouant la Champions League, je ne savais pas ce qui allait se passer plus tard. On ne peut pas revenir en arrière ».

Etes-vous prêt à jouer ?
« Je me plierai aux souhaits du staff. Je suis prêt pour l’entraînement et je suis donc à la disposition du coach. C’est lui qui décidera ».

Né le 9 janvier 1988 ; formé au FC Barcelone ; international espagnol des moins de 15, 16, 17 et 19 ans. Palmarès : vainqueur de la Coupe du Roi 2006 (-19 ans) ; champions d’Espagne (6 18 ans). 3 matchs cette saison avec l’équipe professionnelles (2 en Coupe du Roi et 1 en CL).

L’OL prend ses aises

Au terme d’un match qu’ils ont dominé de bout en bout, les Lyonnais se sont imposés 3 buts à 2 aux dépens de Toulouse. Grâce à ce succès, et au match nul de Nancy à Caen (0 – 0), l’OL compte six points d’avance sur ses poursuivants.

Six point, ce n’est bien entendu pas un gouffre, ni une avance décisive, mais au moment d’entamer un début d’année qui leur avait causé grand tort la saison passée, les Rhodaniens peuvent se féliciter d’avoir associé l’utile au brillant et rendu une copie offensive parfois géniale même si la poussée tardive des Garonnais et la réduction du score de Fabinho dans les arrêts de jeu (93e) reflètent mal l’emprise des Lyonnais sur la rencontre.

Depuis plusieurs rencontres, le « Téfécé » avait pris l’habitude de contrarier les ambitions lyonnaises. Ce soir, les Garonnais ont fait illusion durant 9 minutes, après qu’Anthony Réveillère eut dévié dans la lucarne droite de Grégory Coupet un centre de Johan Elmander (9e). Dans l’intervalle, Hatem Ben Arfa se montra très impliqué, n’hésitant pas à décrocher pour aiguiller le jeu lyonnais et même jouer les ramasseurs de balle pour rapidement revenir au score. Au sortir d’un une-deux avec Karim Benzema, le numéro 18 olympien enroula victorieusement sa frappe du droit (18e). Est-ce l’arrivée récente de l’Argentin César Delgado qui surmotiva le jeune international français ? En tout cas, sa technique et sa qualité de dribble firent souvent la différence. Au sortir d’un slalom de 30 mètres, sa frappe puissante à l’extérieur de la surface força Douchez à une parade des deux points (27e).

A vrai dire, à la pause, on comprenait mal que les Toulousains aient pu poser tant de problèmes aux champions de France dans un passé récent car à l’exception de rares alertes de Sirieix (3e) et Sissoko (36e) ils ne démontrèrent pas grand-chose. Les frappes de Benzema frôlèrent les poteaux du portier toulousain (32e et 34e). Le tir trop écrasé de Kim Källström s’enfuit (23e). A mesure que les Lyonnais pressaient, les Toulousains reculaient et commettaient trop de fautes à l’entrée de la surface pour ne pas être corrigés à un moment ou � un autre. Après avoir été tout proche de faire mouche à deux reprises, Juninho finit par déposer le cuir dans « le soupirail » de Douchez (57e), donnant ainsi un avantage définitif aux Rhodaniens. Cahin-caha, les joueurs d’Elie Baup étaient parvenus à rester à flot durant près d’une heure de jeu. Après la treizième réalisation de la saison de « Juni », ils cédèrent à nouveau. De la tête, Toto Squillaci toucha le poteau (62e). Au terme d’une course de 30 mètres, Karim Benzema enroula sa frappe pour la loger dans le petit filet gauche de Douchez (63e). Dans leur élan, les hôtes de Gerland ne « fermèrent pas la boutique » et repartir de plus belle. La frappe d’Hatem Ben Arfa frôla la barre transversale (80e) et Loïc Rémy vit sa tentative boxée par Douchez (86e). Autre instant marquant et fort en émotion, la première d’Anthony Mounier.
Seules les tentatives infructueuses d’Arrache (63e) et Elmander (90e et 93e), et la réduction du score de Fabinho les enquiquinèrent.

La cadence va désormais sérieusement s’accélérer. Les joueurs d’Alain Perrin vont disputer 4 matchs en 11 jours. En tout cas 2008 part sur de très bonnes bases.

Un nouveau coup dur pour l’Olympique Lyonnais, après l’élimination en quart de finale de la Coupe de la Ligue par Le Mans (0-1). Juninho blessé hier, souffre d’une fracture à un orteil du pied gauche, qui le rend incertain pour le déplacement à Lens, dimanche lors de la 21e journée de Ligue 1.

« J’ai été suivi par un joueur durant toute la rencontre. Il m’a marché sur le pied à plusieurs reprises. J’ai pris aussi un tacle sévère, mais je ne sais pas exactement quand la blessure est survenue. Je ne suis pas sûr de pouvoir jouer à Lens » a précisé le capitaine lyonnais. À suivre...

Le Policier est de retour à Tola Vologe

Cris est revenu mercredi à Lyon. Il se trouvait ce jeudi matin au centre d’entrainement de Tola Vologe et a répondu à la presse après une séance de musculation…

Le Policier est de retour dans ses murs. La silhouette n’a pas changé ; l’envie est toujours présente ; la force qu’il dégage aussi. On le sent impatient de retrouver la compétition. « Bien sûr que j’ai envie de rejouer. J’ai suivi de nombreux matchs au Brésil… ». Comment va-t-il ? « Cela va bien. Je n’ai pas de douleur au genou. Je me suis bien préparé au Brésil sur les installations des Corinthians, mon club formateur. J’ai fait ma rééducation avec Paulo et Beto, 2 kinés. J’ai même tapé dans le ballon ».

Le défenseur central peut-il avancer une date de reprise ? « Le coach décidera. Moi, je me fixe le match aller contre Manchester ; après on verra. Je vais passer vendredi des examens de contrôle. Nous en serons plus ensuite. » Quand on lui dit que l’OL encaisse beaucoup de buts depuis son absence, Cris avance ses arguments. « Je ne vais pas tout changer en revenant. On prend beaucoup de buts, mais on en marque beaucoup aussi. Nous sommes leader du championnat et qualifiés en Coupe de France, en Champions League. Qu’est-ce qui a changé depuis ma blessure ? L’avènement de Karim et d’Hatem. On m'a parlé énormément de Karim au Brésil ».

Cris de retour, un certain nombre de questions viennent évidemment à l’esprit. « Le brassard de capitaine… ce n’est pas sûr. On en discutera. Quel côté de la défense ? Je jouerais où le coach me dira de jouer. Maintenant je dis ce que j’ai toujours dit : je préfère jouer côté droit, parce que ma jambe d’appui est la gauche et parce que ma jambe droite est la plus forte ».

Cris n’a pas oublié son Français, même s’il fait mine parfois de le faire croire. Gai, c’est un qualificatif qui lui sied souvent. Il avoue cependant : « cela a été une épreuve très difficile ; cela a été dur mentalement, mais je n’ai jamais douté un seul instant ». Kléber Anderson ? « C’est un bon joueur ; il faut lui donner du temps pour qu’il s’exprime pleinement. Fred ? J’ai parlé avec lui plusieurs fois. La seule chose que je peux répondre : cela dépend de lui ; s’il a envie de partir, il faut qu’il parte. »

Cris a quitté vers 13h le Centre d’Entraînement. Il est dans la dernière ligne droite de sa rééducation. Et tous les supporters olympiens ont hâte de le voir en crampons. Il y a fort à parier que le staff et le groupe pensent la même chose.

Du côté du Racing Club de Lens

Les Lensois sont pour l’instant relégables avec 20 points et un match de retard à disputer à Lille. Ils viennent de se qualifier pour le dernier carré de la Coupe de la Ligue… Une drôle de saison…

5 victoires dont 3 à domicile : Nancy 1 à 0, Auxerre 2 à 0, ASSE 3 à 2 et à Sochaux 2 à 0 et Metz 2 à 1.

5 nuls dont 4 à domicile : PSG 0 à 0, VA 0 à 0, à Toulouse 1 à 1, Lorient 1 à 1, Caen 1 à 1.

9 défaites dont 2 à domicile : à Bordeaux 1 à 0, à Strasbourg 2 à 1, à Nice 1 à 0, à Lyon 3 à 0, à Marseille 1 à 0, contre Rennes 2 à 1, contre Le Mans 3 à 1, à Monaco 2 à 0, face au PSG 3 à 0.

16 buts inscrits : 4 hors de la surface et 12 à l’intérieur ; 2 penalty (Aruna face à Nancy et Pieroni contre AJA) ; 0 coup franc ; 2 buts de la tête (Coulibaly et Aruna) ; 2 buts après coups francs ; 3 après des centres et 0 après corner. 5 buts en première période. Aruna 5, Monterrubio 4, Pieroni 2, Khiter 1, Demont 1, Coulibaly 1, Mangane 1 ; Si Keita 1. 16 buts en 233 tirs.

26 buts encaissés : 5 hors de la surface et 21 à l’intérieur ; 0 penalty ; 0 coup franc ; 4 buts de la tête ; 7 après des centres ; 2 après corners et 1 après coup franc. 7 buts en première mi-temps. 26 buts en 247 tirs adverses.

28 joueurs utilisés par Guy Roux et Jean-Pierre Papin. Runje est le seul à avoir disputé les 19 matchs. Akalé, Cousin, Kalou font partie de cette liste, mais ils ont quitté le club sang et or que viennent de rejoindre Blehadj et Maoulida, 1 match chacun.

25 cartons jaunes : Kovacevic 3... 3 cartons rouges : Aruna, Mangane et Si Keita.

Lors des 10 derniers matchs de championnat à Bollaert, le Racing s’est imposé 3 fois, la dernière en 2001-2002 sur le score de 2 à 0 ; il a a partagé 4 fois le score et perdu 3 foisdont le 4 à 0 de la saison dernière.

Le Racing après avoir été éliminé en 1/32ème de finale de la Coupe de France vient donc de se qualifier pour les 1/2 finales de la Coupe de la Ligue. Il affrontera Le Mans

Juninho « très incertain » pour Lens

Juninho est « très incertain » pour le déplacement de l’OL à Lens dimanche, selon le médecin de l’OL, Jean-Jacques Amprino. La radio passée ce matin par le Brésilien a révélé une fracture du 5e orteil du pied gauche.
« Keita m’a suivi partout hier et m’a marché sur le pied à plusieurs reprises, a-t-il expliqué. En seconde période, j’ai reçu un tacle. J’ai ensuite joué 20 à 25 minutes (avec la douleur). »

Juninho va désormais observer une période de repos de quelques jours. « Ce n’est pas une fracture grave mais on ne peut pas évaluer la durée de son indisponibilité, a précisé le médecin de l’OL, cela dépend de sa réaction à la blessure et de sa capacité à enfiler les chaussures de foot sans ressentir de douleur. Demain, on va lui fabriquer des protections, on avisera ensuite. »

Malgré la douleur qui le handicape même pour marcher, Juninho n’a pas caché sa volonté de retrouver le terrain le plus rapidement possible : « J’ai envie de jouer. Le derby arrive bientôt, la Ligue des Champions également. »

Son possible forfait devrait rassurer les Lensois. Le RCL est en effet l’équipe contre laquelle le milieu de terrain auriverde a inscrit le plus de buts (.

tu oublie la defaite contre les manceaux

d'ailleur j'ai trouvé cette image qui resume bien la situation^^

********** édité par jean-louis13 insulte interdite la prochaine c'est carton jaune

c'est bon calmos t'a pas besoin d'insulté les gens meme si tu censure

Cleber Anderson touché au genou

Le déplacement de l’OL au Mans a laissé des traces.Ce midi,Alain Perrin a confirmé que Juninho était «très incertain» pour le match à Lens.Souffrant d’une fracture au 5e orteil du pied gauche,il ne s’est pas entraîné ce matin.«Si la douleur est trop vive, il ne jouera pas»,a confié Perrin.

Cleber Anderson n’est pas non plus revenu indemne de la Sarthe. En raison d’une distension ligamentaire au genou droit contractée lors d’un choc avec Tulio De Melo, il risque fort de ne pas être du voyage à Lens.
Le quasi-forfait du défenseur central, qui va passer des examens supplémentaires, devrait contraindre Alain Perrin à faire évoluer Mathieu Bodmer dans l’axe de la défense. L’entraîneur lyonnais n’a jamais caché apprécier beaucoup les performances de l’ancien Lillois à ce poste. « C’est un signe pour Mathieu », a-t-il ironisé.

Devant l’avalanche d’avatars qui touchent son groupe, Perrin fait contre mauvaise fortune bon cœur : « il y a des moments comme ça. Ces blessures peuvent accélérer le processus d’intégration de Crosas et Delgado. Les deux seront dans le groupe et devraient fouler la pelouse de Bollaert. Il est facile de deviner qui aura le plus de temps de jeu car Delgado a encore besoin de séances de préparation ». De là à imaginer l’Espagnol titulaire dimanche en lieu et place de Juninho, il n’y a qu’un pas… « Physiquement je suis bien, a confié le Catalan. Je n’ai pas cessé de m’entraîner et je me suis très bien adapté à l’équipe. Même si je ne parle pas encore bien le Français, mes partenaires me facilitent grandement les choses. Dans le football, on se comprend avec peu de mots. »

Si « Juni » venait à renoncer, l’entraîneur lyonnais a révélé que « la responsabilité du jeu serait diluée sur plusieurs joueurs ». Une tâche qui n’effraie pas Marc Crosas malgré son jeune âge (20 ans). « On fait toujours attention à l’âge, a déclaré ce dernier, mais je suis venu pour jouer, pour apporter ma contribution à l’équipe. Je suis un organisateur de jeu, un joueur qui facilite la sortie de balle. »

Quant à Hatem Ben Arfa, qui n’a pas joué face au Mans à cause d’une douleur aux ischio-jambiers de la cuisse gauche, Perrin n’a pas écarté l’hypothèse de le faire évoluer à Lens : « les nouvelles sont plutôt bonnes. Il a couru aujourd’hui. Il passera un test demain lors du dernier entraînement ».

Jean-Michel Aulas récompensé par L'Equipe

Dans son édition de ce vendredi 18 janvier, L’Equipe évalue les vingt présidents de Ligue 1 en fonction de leur « vision à long terme, leurs résultats, leur gestion… » Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas arrive largement en tête.

« Nos critères de jugement ne s’arrêtent pas aux performances récentes, ni au terrain, précise le quotidien sportif. Nous avons bien classé les présidents qui appliquent les principes de bonne gestion ; ceux qui évitent de s’immiscer dans les choix de leur entraîneur ; ceux qui s’imposent une gestion financière saine ; ceux qui ont un projet lisible pour leur club ; ceux qui ont bâti sur le long terme ; ceux qui ne houspillent pas les arbitres au premier hors jeu non sifflé ». A l’aune de ces critères, le quotidien sportif titre : « Aulas, forcément… ». Ce dernier reçoit la meilleure note (18/20) et les « félicitations du Jury ».

S’ensuit une longue interview du président olympien qui reconnait être "touché par cette distinction" mais confie : "si je dois choisir entre la reconnaissance et le sentiment d'avoir bien fait mon travail, je sais ce que je choisirai".

La recette pour bâtir un grand club ? « Il n’y a pas vraiment de recette. Sinon se remettre en cause et s’adapter. (…) Nous avons bien travaillé. Et pas moi uniquement, tous les collaborateurs aussi… » Il révèle également « penser tous les jours que l’on peut ne pas être champions, qu’on peut descendre un jour en Ligue 2 et que les dynasties peuvent s’arrêter (…) Dans le football, on est toujours sur le fil du rasoir. Le bon président, c’est celui qui sait que la somme des détails et des anticipations vont permettre de rester du bon coté ».

Saison terminée pour Cleber Anderson



La saison de Cleber Anderson est terminée. Touché dans un choc avec Tulio De Melo au Mans, le Brésilien a passé hier après-midi une IRM qui a révélé une distension du ligament croisé antérieur du genou droit. Il va être opéré et devrait être tenu éloigné des terrains durant 6 mois.
La malchance semble s'abattre sur l'Olympique Lyonnais. Après Grégory Coupet, Cris et Patrick Müller, Cleber Anderson est en effet le quatrième joueur rhodanien contraint de devoir subir une opération au genou cette saison.

"Nous avions un doute, mais il fallait attendre que cela se détende autour du genou. Malheureusement, l'IRM a confirmé la distension; une distension trop importante pour éviter l'opération. Elle est inévitable pour un footballeur professionnel. Après coup, je me demande comment il a pu terminer la rencontre. Ceux qui ont vu le choc, ont constaté la violence du contact entre les 2 joueurs". Bien évidemment le Doc Jean-Jacques Amprino était catastrophé par le diagnostic.

Lens - OL J-2

18/01/08 - 18:03

La conférence de presse d’Alain Perrin

Hier, les joueurs titulaires au Mans ont effectué un décrassage. Aujourd’hui, ils ont fait un entraînement de trois quarts d’heure. Le report du quart de finale de Coupe de la Ligue (de mardi à mercredi) perture-t-il la préparation de la rencontre à Lens ?

Oui. On avait même programmé une journée de repos complet jeudi, que les remplaçants jouent contre l’équipe olympique chinoise ce qui aurait permis de remettre tout le monde en état de forme. On a dû changer nos plans et s’adapter à la situation. On a une gestion individualisée du travail par rapport aux besoins spécifiques.

Après le « couac » du Mans, on imagine que vous aurez à cœur de montrer un autre visage.

L’enchainement des matchs nous aide à digérer la déception parce qu’il faut déjà se projeter sur le match suivant. De leur coté, les Lensois se sont refait une santé grâce à leur victoire en Coupe de la Ligue (contre Nancy 3 – 0). J’aimerais que l’on dispute là-bas le match de coupe que l’on n’a pas disputé au Mans. De toute façon, pour toutes les équipes, affronter Lyon est l’occasion de fédérer les énergies pour donner le meilleur d’elles-mêmes. C’est toujours difficile pour nous. Si on veut bonifier notre victoire contre Toulouse, il est impératif de continuer à prendre des points.

Au-delà des qualités mentales que vous attendez de vos joueurs, l’OL va également devoir faire montre de qualités techniques.

Oui, mais pour cela il faut des bons terrains, que les conditions externes soient favorables. Pour nous qui devons faire le jeu, ce sont des éléments importants. Le terrain du Mans ne nous a pas permis de créer de beaux enchainements. Sur une bonne pelouse, on aurait été en mesure de revenir.

Fred a envie de rester à Lyon. Comment accueillez-vous cette nouvelle ?

Plutôt positivement même si je pense que les choses ne sont pas encore définitives. Si je l’avais emmené au Mans, c’est parce que j’avais eu avec lui des conversations confirmant qu’il était disponible pour l’équipe, pour aider ses partenaires à obtenir des résultats. Pour l’instant, il est là, travaille bien à l’entraînement et s’investit. Mais je ne suis pas surpris. Mon métier consiste à travailler avec les joueurs qui sont disponibles mentalement et physiquement ; c’est eux qui sont susceptibles de jouer.

Boumsong à Lyon : c’est chaud bouillant !



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L’entourage de Jean-Alain Boumsong nous a confirmé que L’Olympique Lyonnais est rentré en phase active de négociation avec les représentants officiels de l’international français.

« Jean-Alain a bougé depuis vendredi, son agent est sur le front. Il est prêt à partir de la Juve mais uniquement pour un transfert sec (et pas de prêt) comme il le souhaite depuis le début. »

Son agent italien, Claudio Vigorelli (également agent de Cannavaro, Materazzi...) est entre Lyon et Turin, et aucun des deux clubs semble vouloir faire de concession.

La partie de poker menteur a démarré, mais l’issue du dossier ne semble faire aucun doute : Sauf cataclysme, Jean-Alain Boumsong signera à Lyon en début de semaine, voire dans les prochaines heures.

Une fois de plus, Bernard Lacombe aura eu le dernier mot. Alain Perrin souhaitait la venue d’un gaucher (Heinze, Yepes), mais le proche conseiller de Jean-Michel Aulas préférait le profil de l’ancien Auxerrois...

Juve : l’OL veut Boumsong mais Ranieri s’y oppose !



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L’Olympique Lyonnais est de retour sur le mercato. Après les recrues Cesar Delgado et Marc Crosas, le sextuple champion de France est dans l’obligation de recruter. La malchance a en effet frappé une fois de plus la défense d’Alain Perrin. Après la grave blessure de Cris, une IRM a révélé hier une distension du ligament croisé antérieur du genou droit de Cléber Anderson. Bilan : 6 mois d’arrêt et fin de saison.

L’OL est désormais à la recherche d’un nouveau stoppeur. Et Jean-Michel Aulas ne sera pas allé bien loin pour trouver son successeur. Le président lyonnais a en effet réouvert le dossier du Turinois Jean-Alain Boumsong qu’il avait tenté de recruter l’été dernier*.


Selon nos informations, JMA et Marino Faccioli, le directeur administratif du club, ont contacté directement Alessio Secco et Jean-Claude Blanc, respectivement directeur sportif et administrateur délégué des Bianconeri, et sont tombés d’accord sur un prêt de six mois assorti d’une option d’achat. Le défenseur international français a accepté les conditions de l’OL qui prendra en charge l’intégralité de son salaire. La transaction est prête à être validée, mais c’était sans compter sur l’intervention du boss de l’équipe, Claudio Ranieri.



En effet, alors que Boumsong n’entrait pas dans ses plans depuis son arrivée aux manettes en juin dernier, l’entraîneur juventino s’est opposé à la finalisation du transfert. Face au manque de défenseurs centraux fiables (Chiellini, Legrottaglie) et aux blessures (Andrade), Ranieri ne veut plus lâcher l’ex-Auxerrois qui a fait un probant retour dans l’équipe mardi dernier en coupe d’Italie face à Empoli (5-3).
Alors que les parties se sont accordées sur le transfert, le dossier est désormais bloqué. Pour combien de temps ? Lyon sera-t-il patient ou va-t-il enclencher de nouveaux contacts pour s’assurer la venue d’un stoppeur ? Les dix derniers jours du mercato risquent fort d’être très animés du côté de Tola Vologe.

Ligue 1 Orange
21ème journée - Saison 07/08

3-0

RC LENS - OL
Dimanche 20 janvier 2008 - 20:55
A Lens, Stade Bollaert



RC Lens

Titulaires :

• Runje
  
• Hilton (c) 34'
  
• Belhadj
  
• Laurenti
  
• Bisevac 69' 77'
  
• Demont 85'
  
• Diane 70'
  
• Monterrubio
  
• Keita 64'
  
• Kovacevic
  
• Maoulida 54'
  

Remplaçants :

• Le Crom
  
• Mangane 77' 89'
  
• Carrière 85'
  
• Lacourt
  
• Pieroni
  
• Monnet-Paquet
  
• Khiter 70'
  

OL


Titulaires :

• Coupet
  
• Grosso
  
• Réveillère
  
• Squillaci
  
• Crosas 72'
  
• Bodmer 33'
  
• Källström
  
• Toulalan 65'
  
• Delgado 62'
  
• Benzema
  
• Ben Arfa
  

Remplaçants :

• Vercoutre
  
• Clerc
  
• Paillot
  
• Baros
  
• Rémy 72'
  
• Fred 62'
  
• Mounier
  

Lens 3 - OL 0



L’OL chute lourdement à Lens

Sur la pelouse de Lens, l’OL a concédé sa seconde défaite de la semaine (0 – 3), après le revers en quarts de finale de la Coupe de la Ligue au Mans (0 – 1). Au classement de la Ligue 1, les champions de France possèdent désormais trois points d’avance sur les Girondins de Bordeaux.Les deux dernières sorties des Olympiens face à Toulouse et au Mans avaient révélé quelques lacunes défensives. Des manques de concentration ou oublis qu’ils avaient à chaque fois payés comptant. Le voyage dans le Pas-de-Calais les a confirmés.
Les joueurs d’Alain Perrin n’ont en effet pas concédé beaucoup d’occasions mais elles ont immanquablement accouché de situations extrêmement dangereuses.

En première période,Grégory Coupet n'eut ainsi qu'une seule sortie à exécuter dans les pieds de Touafilou Maoulida (13e). En seconde mi-temps, les joueurs d'Alain Perrin offrirent quatre (énormes) opportunités à leurs hôtes et furent punis... trois fois ! A la réception d’un centre de Monterrubio, Maoulida devança Fabio Grosso de la tête pour fusiller Grégory Coupet à bout portant (55e, 1 – 0). Loin de se recroqueviller sur leur but, les Sang-et-Or surent ensuite parfaitement sortir le ballon et exploiter en contres les largesses rhodaniennes. Après un sauvetage sur sa ligne de Grégory Coupet sur une nouvelle tête de Maoulida (64e), Bisevac reprit victorieusement le corner de Monterrubio (69e, 2 - 0). Dans les dernières minutes, l’OL but le calice jusqu’à la lie avec un but de Mangane (89e, 3 -0).

Face à Toulouse il y a une semaine, les Lyonnais avaient dû leur salut au talent offensif de leur trio Juninho – Ben Arfa – Benzema. A Bollaert, Juninho était certes absent, et remplacé par Crosas, mais force est de reconnaitre que la copie rendue par ses coéquipiers fut bien éloignée de celles qu’ils avaient l’habitude de produire, en tout cas bien trop pale pour passer une nouvelle fois entre les mailles du filet.

Si l'absence du Brésilien a certainement privé les champions de France de munitions, notamment sur coups de pied arrêtés, force de frappe sur laquelle ils s'appuyèrent grandement pour pousser en seconde mi-temps face au Mans mercredi, elle ne saurait expliquer à elle seule la timidité de l'attaque lyonnaise. Car même s’ils maitrisèrent dans l’ensemble la première période, les coéquipiers de Marc Crosas, titulaire en lieu et place de Juninho, se montrèrent trop imprécis et guère inspirés, pour tromper la vigilance de Vedran Runje. Karim Benzema écrasa trop sa frappe (4e) ; la défense lensoise dévia ensuite les tentatives lointaines de Crosas (20e, 29e et 42e) ; Runje capta la tentative de Kim Källtröm (35e) ; Benzema ne put reprendre le centre de Ben Arfa (37e) ; en toute fin de première période, Karim Benzema se procura la meilleure occasion rhodanienne mais enleva trop son tir (45e).

Sans doute abasourdis par l'ouverture du score lensoise, les Lyonnais se montrèrent moins entreprenants en seconde période, se contentant de rares réactions. En ordre dispersé, qui plus est, et bien trop tardivement. Après une percée d’Hatem Ben Arfa, Kim Källtröm n’attrapa pas le cadre (59e); la frappe de Grosso frôla le poteau (77e) ; et Runje boxa le tir puissant de Ben Arfa (85e).

Malgré ce second revers en quatre jours, la réaction de Juninho après la défaite au Mans est toujours valable : « Il ne faut pas dramatiser ». La semaine prochaine va revêtir une importance capitale pour les Rhodaniens. Avant de se déplacer à Saint-Etienne, ils accueilleront Lorient dans trois jours. Trois jours qui seront plus qu'utiles à Alain Perrin pour gommer certaines carences et regonfler le moral d'un groupe peu habitué à recevoir de telles correction

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